Sarah Byttebier (UGent), lauréate de notre premier concours de mémoires de fin d’études

07/05/2021 – Sarah Byttebier est diplômée de la Faculté de Droit et de Criminologie de l’Université de Gand. Son mémoire, qui a remporté le premier prix, porte sur les droits des enfants de Foreign Terrorist Fighters belges. Ce concours est le fruit d’une collaboration entre le monde académique et l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM).

En raison de la crise du coronavirus, la cérémonie de remise des prix avait été reportée. Mais à présent, Sarah a enfin pu recevoir son prix. Elle repart également avec la coupe du concours, qu’elle pourra garder jusqu’à l’automne 2021, lorsque le nom du prochain lauréat sera dévoilé.

Son mémoire de fin d’études s’intitule : « Une analyse juridique des droits des enfants de Foreign Terrorist Fighters belges dans le cadre de leurs conditions de vie et de leur retour »

« Les sessions de students@CUTA m’ont donné l’approche pratique dont ma thèse avait besoin.» dit Sarah Byttebier.

« L’étude nous a surpris avec une analyse qui décrit en détail la situation et le contexte du problème », déclare Gert Vercauteren, directeur a.i. de l’OCAM. « Dans le même temps, l’étude examine de manière approfondie la relation entre les problèmes et la pratique juridique. Je tiens donc à la féliciter sincèrement pour son travail impressionnant ».

À l’occasion du couronnement du concours de mémoires de fin d’études, l’OCAM lance également une revue scientifique intitulée Radices. Des recherches universitaires particulières sur le terrorisme ou l’extrémisme seront publiées chaque année dans ce périodique.

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Le concours de mémoires de fin d’études vise à renforcer les liens avec le monde académique, à stimuler la recherche et à la rendre plus accessible. L’étude de Sarah Byttebier est plus pertinente que jamais, compte tenu de la récente décision du gouvernement de rapatrier de manière proactive les enfants jusqu’à l’âge de douze ans.

Les causes des problèmes sécuritaires dans notre société sont diverses. L’expérience nous enseigne qu’une approche uniquement répressive et sécuritaire ne suffit pas. Au contraire, nous avons besoin d’une coopération avec différents services ainsi que des points de vue d’autres disciplines, comme l’historiographie, la psychologie, la linguistique, etc.

En tant que société, nous devons rassembler et partager nos connaissances, et échanger notre expertise. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons empêcher ensemble que des individus ne tournent le dos à notre société et décident de recourir à la violence.

Seuls les étudiants des universités d’Anvers, de Gand, de Liège et de l’ULB ont pu participer à cette première édition du concours. Désormais, l’OCAM organisera chaque année un concours de mémoires de fin d’études, auquel les étudiants de toutes les universités belges pourront participer.